Il existe plusieurs Tribunaux renommés ainsi sous la législature Phongin dès 459. Auparavant appelés Cours de Justice, les Tribunaux Neustriens ont été créés à partir de 351, sous la législature de Bruna Bourbon. Organisés sous l'autorité du Barreau à partir de 400, sous l'impulsion d'Alexy Borghèse et François Dorléac, plusieurs Tribunaux différents sont mis à disposition des Neustriens selon les situations dans lesquelles ils se trouvent. Enfin, certains Tribunaux sont sous l'autorité d'autres administrations que le Barreau. Toutes ces instances sont mises en suspens dès 533 remplacées par la Justice Impériale directement rendue par la Souveraine de Neustrie, SO II. En 560 la restauration d'une Justice Indépendante et l'Institutionnalité du Barreau permet d'envisager le retour des Tribunaux. Toutefois la réforme induite par la VIème Constitutionnelle laisse entendre que les Tribunaux ne seront désormais plus référencés dans le Code Civil mais dans des documents internes "Archives Judicaires et Code Pénal" propres au Barreau et sous l'autorité de son Bâtonnier. Toutefois les Tribunaux sous autorité autre que celle du Barreau voit leur principe suspendu au devenir des institutions auxquelles ils appartiennent.
Tribunal Pénal
Le Tribunal Pénal est le Tribunal le plus usuel. Créé en 386, sur une proposition d'Alexy Borghèse, il a été utilisé dans la quasi totalité des grands procès neustriens. Sa création conïncide avec l'affaire qui conduisit l'Empereur Ronan 1er à la peine capitale en 387. Le Bâtonnier compose le « Tribunal Pénal » dans la cas de délits, crimes ou conflits de toute nature suite aux conclusions données par un Procureur après le dépôt d’une plainte ou d’une main courante. Le Tribunal Pénal est composé : d’un Juge qui a pour mission de rendre le verdict, de prononcer la sentence et la ou les peine(s) et de faire appliquer la ou les dite(s) peine(s) ; d’un Procureur ayant en charge de défendre la ou les partie(s) civiles et de représenter l’accusation lors du Procès ; d’un Avocat choisi par le prévenu ou désigné d’office par le Bâtonnier, qui a pour mission de défendre la ou les parties « prévenues » lors du procès. Après la prononciation du verdict par le Juge, les parties concernées ont 1 Hebdo pour accepter ou réfuter le verdict énoncé. En cas d’acceptation, la ou les partie(s) concernée(s) n’a aucune démarche à effectuer. En cas de refus, la ou les parties concernée(s) doit adresser une demande d’appel étayée au Bâtonnier qui déclenchera alors la procédure appliquée et suspendra l’application de la ou des peine(s) prononcée(s).
Tribunal International de Justice
Créé en 393 sur une proposition de Marie-Thérèse Delage, le Tribunal International de Justice concerne principalement les résidents étrangers sur le sol neustrien. Il n'a que peu d'usage. Le Tribunal International de Justice est sollicité quand l’une des parties impliquées dans une affaire pénale, un différend économique ou un délit verbalisé n’est pas un ressortissant neustrien. Le Tribunal International de Justice est constitué à la demande du Bâtonnier d’un magistrat neustrien qui préside le Procès en qualité de Juge et de deux assesseurs désignés dans la société civile internationale. Le Tribunal International de Justice prend pour base juridictionnelle les codes pénaux et règlements quand ils existent des différentes parties impliquées pour établir un verdict équitable. Le Tribunal International de Justice rend son verdict à l’unanimité des membres du Tribunal.
Tribunal d'Appel
Créé en 459 par Estéban Phongin, ce Tribunal est convoqué en cas de rejet du verdict énoncé en première instance. En cas de rejet du verdict de l’une des parties concernées à l’issue d’un procès se tenant dans le cadre d’un Tribunal Pénal ou d’un Tribunal d’Affaires Économiques sous autorité de la CCA, la ou les parties rejetant le verdict en informe(nt) le Bâtonnier et lui adresse(nt) une « demande d’appel » commentée. Le Bâtonnier enclenche dès lors une procédure d’appel en convoquant les différentes parties à une nouvelle audience pénale dans le respect des délais établis par la loi dans le cadre concerné. Le Tribunal d’Appel est constitué d’un Juge issu de la magistrature neustrienne ainsi que de deux assesseurs désignés aléatoirement parmi la société civile. Le Juge préside les délibérés de l’audience procédurale. Le Tribunal d’Appel rend son verdict à l’unanimité de ses membres et demande au juge ayant prononcé le verdict en première instance de faire appliquer la peine prononcée par le Tribunal d’Appel.
Tribunal de Grande Instance
Créé en 459 par Estéban Phongin, ce Tribunal est convoqué pour juger les affaires politiques. Le Tribunal de Grande Instance ou Haute Cour de Justice s'applique aux délits impliquant des élus, personnels politiques ou responsables d'administrations territoriales dans le cadre de leurs fonctions. Le Tribunal de Grande Instance est sollicité par le Bâtonnier et peut être constitué à la suite d'une plainte, d'une mai courante ou d'un verdict. Le Tribunal de Grande Instance est constitué d'un Juge issu de la magistrature neustrienne présidant le procès et de deux assesseurs désignés aléatoirement au sein d'élus, de personnels politiques ou de responsables d'administrations territoriales. Le Tribunal de Grande Instance rend son verdict à l'unanimité de ses membres.
Tribunal d'Assises
Créé en 459 par Estéban Phongin, ce Tribunal est convoqué pour juger les affaires très graves. Le Tribunal d'Assises est un tribunal d'appel sollicité dans le cas ou la sentence prononcée en première instance condamne le prévenu soit à une peine d'exclusion définitive ou temporaire, soit à une condamnation à l'exil définitif ou temporaire, soit à une déchéance totale des droits civiques soit à une peine de réclusion à perpétuité soit à la peine capitale. Le Tribunal d'Assises est mis en place par le Bâtonnier suite à la demande d'appel justifiée par le condamné. Le Tribunal d'Assises est constitué d'un Magistrat Neustrien qui préside le Procès en qualité de Juge, du Souverain Neustrien, du Chancelier de Neustrie, d'un Sénateur et d'un Jury désigné aléatoirement dans la Société Civile. Le Procès en Assises implique le Tribunal d'Assises ainsi que le Condamné devant assurer sa propre défense et le Juge ayant rendu le verdict en première instance. Le Tribunal d'Assises prononce son verdict à l'unanimité de ses membres. Le verdict peut maintenir ou casser le jugement prononcé en première instance. Si le jugement est cassé, le Tribunal d'Assises peut soit commuer la peine prononcée en une peine plus clémente ou plus sévère, soit réduire ou allonger la peine.
Tribunal d'Affaires Economiques et Sociales
Créé en 459 par Estéban Phongin, ce Tribunal est convoqué pour juger les affaires économiques et sociales. Le Tribunal d'Affaires Economiques et Salariales est convoqué par la Présidence de la CCA dans le respect du Code du Travail. Le Tribunal d'Affaires Economiques et Salariales est composé du Président de la CCA qui peut s'adjoindre un assesseur issu de la magistrature neustrienne. Les parties concernées par l'affaire jugée présentent leurs argumentaires respectifs au Tribunal. Les parties impliquées peuvent faire appel à un délégué syndical pour les représenter ou les assister dans le cadre de la procédure et devant le Tribunal. Le Tribunal d'Affaires Economiques et Salariales rend son verdict à l'issue de l'audience des parties impliquées. Seul le Président de la CCA doit émettre une sentence. L'assesseur a pour mission d'aider le Président de la CCA dans sa réflexion. Le Tribunal d'Affaires Economiques et Salariales peut prononcer des verdicts énonçant une demande de réparation, un remboursement de sommes établies, une réintégration dans le cadre salarial, un arrangement amiable entre les parties concernées, un avertissement envers l'une des parties ou diriger les parties impliquées vers un Tribunal Pénal. En aucun cas, le Tribunal d'Affaires Economiques et Salariales ne peut prononcer de sentences pénales, d'amendes, d'exclusion ou de réclusion.