Si le concept du Festival de Lutèce voit le jour, en 384, sous l'impulsion d'Alexy Borghèse, alors Chancelière de Neustrie, l'idée n'est pas d'elle mais de Stephan-Alexandre Romanov, Comte de Chamarande et Prince de Moldavie qui fut, lui-même, Chancelier de Neustrie de 356 à 368 avant d'être victime d'un attentat en 370, attentat qui sera prétexte à la guerre entre Russes et Neustriens. Romanov qui avait présenté l'idée du Festival d'improvisation théâtrale, lors de sa campagne électorale, n'avait finalement pas pu la mettre en oeuvre. Aussi, Alexy Borghèse récupère le concept et l'adapte en prenant soin de faire du Prix du Gagnant un éternel hommage à celui qui avait eu l'idée en nommant le 1er Prix, Prix Chamarande. Mais, si le Courovision et Courmet ne démentirent, quasiment jamais, leurs succès, le Festival de Lutèce aura, lui, plus de mal à rencontrer son public, devenant, ainsi, le concept culturel récurrent le plus déplacé dans le calendrier afin de lui donner l'aura qu'il mérite, en vain... Hormis quelques éditions, le nombre de concurrents peine à dépasser la demi-douzaine... Certaines dodécades, durant le régime absolutiste, en seront, même, privées. Malgré le Prix Chamarande souvent richement doté d'une place de théâtre, malgré une volonté gouvernementale de lui donner l'essor espéré, rien n'y fait et le Festival ne décolle pas mais il demeure, comme un vieux parent qu'on continue d'inviter...